Journée à Singapour
Toutes mes excuses pour le style et l'orthographe de cet article, pas terrible... Le temps me manque !
La suite : la Thaillande, arrive...
Bises à tous !
8 octobre
Singapour est un nom qui m’a toujours fait rêver : le mélange des cultures, le point de rencontre entre plusieurs mondes, les bateaux chargés d’épices, les voyages au long court… Ma première impression a été de l’admiration pour la superbe organisation et la propreté impeccable des lieux que je traversais. Tout était tellement bien fait que j’avais l’impression d’être emmenée par la main de la sortie de l’avion à la station de métro où m’attendait Lydia. Ensuite, ce fut une sensation de malaise devant tout ce neuf, cette propreté irréprochable. Pas un mégot, pas une trace de doigt sur les vitres. Tous les bâtiments semblaient neufs. Dans le métro les gens étaient très sages, parlaient bas, et les femmes étaient le plus souvent très élégantes. Quel choc après la cacophonie, la saleté, le bordel organisé de l’Inde ! J’avais l’impression d’être dans un film de science-fiction ( « Bienvenue à Gattaca » pour être précise). J’ai voulu attendre à l’aéroport qu’il soit une heure correcte pour réveiller Lydia (atterrissage à 5 heures du matin) mais c’était inutile : elle m’a rapidement envoyé un texto me demandant où j’étais. Elle est venue m’attendre à la station de métro à 7 heures. Nous sommes aussitôt retournées nous coucher et avons dormis jusqu’à dix heures trente. Lydia est née à Taïwan, elle a 25 ans et est le « manager » d’un restaurant japonais dans un Shopping Center très haut de gamme au bord du fleuve, à la limite de ce qui reste des vieux quais. Elle est très admirative de son chef cuisinier qui selon elle est l’un des meilleurs de Singapour. Nous sommes allées jusqu’au Shopping Center où elle travaille et y avons pris un petit déjeuner amusant : deux œufs pochés à peine cuits arrosés de sauce soja, un thé au lait et des toasts croustillants fourrés de beurre et d’une crème de haricot qui avait un peu le goût de la crème de marron. Délicieux ! Lydia m’a indiqué les endroits intéressants à visiter puis je suis partie seule en exploration. Le temps a passé extrêmement vite : nous devions nous retrouver à 15 heures, après le service de midi, pour visiter ensemble le quartier chinois. J’ai tout juste eu le temps de visiter la vieille ville coloniale, assez impressionnante avec ses vieux bâtiments victoriens qui semblaient flambant neufs (opéra, cours de justice, église, club de sport) et le vieux port : mini-maisonnettes coincées entre le fleuve et des buildings de 40 étages (voir photos sur Pikeo). Je voulais avoir du temps pour m’acheter des nouveaux habits : dans mes vêtements de routarde revenant de l’Inde je me sentais vraiment mal à côté de toutes ces belles femmes élégantes. Je ne suis pas douée en shopping et j’ai été très loin de sortir du magasin avec quelque chose qui me plaise, ou tout simplement d’utile pour la suite de mon voyage. Lydia, très franche, m’a dit que je donnais l’impression de sortir du bureau. Mais u moins, j’étais plus à l’aise dans les rues de Singapour. Le restaurant où nous avons mangé dans le quartier chinois était délicieux et m’a semblé très « exotique » (j’ai mangé des pieds de poulet et des œufs cuits dans du thé !). Nous avons visité un temple bouddhiste (flambant neuf lui aussi et doré de partout, y compris dans les ascenseurs. A l’étage se trouve une dent de Bouddha enchâssée dans un reliquaire superbe et protégée derrière plusieurs vitres. La dent était tellement qu’un écran vidéo nous la montrait en gros plan. Mais comme elle était elle-même sertie d’or on ne la distinguait pas vraiment. Lydia ayant fait une obole, un prêtre l’a fait mettre à genoux et lui a tapoté la tête avec une boule en verre en récitant des prières. Lydia devant être au travail à 18 heures pour le repas du soir, je suis repartie dans l’exploration de la ville. Je tenais à visiter le musée national de Singapour, essentiellement pour sa section « historique »… qui était fermée ! Les autres sections : photographie, mode, nourriture… étaient tout de même très intéressantes. Lorsque les derniers clients sont partis, Lydia et ses collègues se sont empressés de fermer le restaurant et nous sommes tous ensemble allés manger une fondue chinoise dans un restaurant ouvert jusqu’à 4 heures du matin. Je me demande comment des gens si petits et menus peuvent manger autant sans tomber malades : pendant deux heures, sans discontinuer, ils ont commandés des ingrédients (légumes, champignons, vermicelles, crevettes, lamelles de porc, de bœuf, d’agneau, morceaux de knack, quenelles de poissons, raviolis chinois…) qu’ils jetaient dans la marmite bouillonnante. Les deux serveuses ne parlaient pas anglais : ils échangeaient donc ensemble en mandarin (ou en cantonnais ? Zut, je ne me rappelle plus !) et Lydia me traduisait l’essentiel. Nous sommes rentrées à la maison vers les 3 heures du matin. Une excellente journée pleine de découverte !
La suite : la Thaillande, arrive...
Bises à tous !
8 octobre
Singapour est un nom qui m’a toujours fait rêver : le mélange des cultures, le point de rencontre entre plusieurs mondes, les bateaux chargés d’épices, les voyages au long court… Ma première impression a été de l’admiration pour la superbe organisation et la propreté impeccable des lieux que je traversais. Tout était tellement bien fait que j’avais l’impression d’être emmenée par la main de la sortie de l’avion à la station de métro où m’attendait Lydia. Ensuite, ce fut une sensation de malaise devant tout ce neuf, cette propreté irréprochable. Pas un mégot, pas une trace de doigt sur les vitres. Tous les bâtiments semblaient neufs. Dans le métro les gens étaient très sages, parlaient bas, et les femmes étaient le plus souvent très élégantes. Quel choc après la cacophonie, la saleté, le bordel organisé de l’Inde ! J’avais l’impression d’être dans un film de science-fiction ( « Bienvenue à Gattaca » pour être précise). J’ai voulu attendre à l’aéroport qu’il soit une heure correcte pour réveiller Lydia (atterrissage à 5 heures du matin) mais c’était inutile : elle m’a rapidement envoyé un texto me demandant où j’étais. Elle est venue m’attendre à la station de métro à 7 heures. Nous sommes aussitôt retournées nous coucher et avons dormis jusqu’à dix heures trente. Lydia est née à Taïwan, elle a 25 ans et est le « manager » d’un restaurant japonais dans un Shopping Center très haut de gamme au bord du fleuve, à la limite de ce qui reste des vieux quais. Elle est très admirative de son chef cuisinier qui selon elle est l’un des meilleurs de Singapour. Nous sommes allées jusqu’au Shopping Center où elle travaille et y avons pris un petit déjeuner amusant : deux œufs pochés à peine cuits arrosés de sauce soja, un thé au lait et des toasts croustillants fourrés de beurre et d’une crème de haricot qui avait un peu le goût de la crème de marron. Délicieux ! Lydia m’a indiqué les endroits intéressants à visiter puis je suis partie seule en exploration. Le temps a passé extrêmement vite : nous devions nous retrouver à 15 heures, après le service de midi, pour visiter ensemble le quartier chinois. J’ai tout juste eu le temps de visiter la vieille ville coloniale, assez impressionnante avec ses vieux bâtiments victoriens qui semblaient flambant neufs (opéra, cours de justice, église, club de sport) et le vieux port : mini-maisonnettes coincées entre le fleuve et des buildings de 40 étages (voir photos sur Pikeo). Je voulais avoir du temps pour m’acheter des nouveaux habits : dans mes vêtements de routarde revenant de l’Inde je me sentais vraiment mal à côté de toutes ces belles femmes élégantes. Je ne suis pas douée en shopping et j’ai été très loin de sortir du magasin avec quelque chose qui me plaise, ou tout simplement d’utile pour la suite de mon voyage. Lydia, très franche, m’a dit que je donnais l’impression de sortir du bureau. Mais u moins, j’étais plus à l’aise dans les rues de Singapour. Le restaurant où nous avons mangé dans le quartier chinois était délicieux et m’a semblé très « exotique » (j’ai mangé des pieds de poulet et des œufs cuits dans du thé !). Nous avons visité un temple bouddhiste (flambant neuf lui aussi et doré de partout, y compris dans les ascenseurs. A l’étage se trouve une dent de Bouddha enchâssée dans un reliquaire superbe et protégée derrière plusieurs vitres. La dent était tellement qu’un écran vidéo nous la montrait en gros plan. Mais comme elle était elle-même sertie d’or on ne la distinguait pas vraiment. Lydia ayant fait une obole, un prêtre l’a fait mettre à genoux et lui a tapoté la tête avec une boule en verre en récitant des prières. Lydia devant être au travail à 18 heures pour le repas du soir, je suis repartie dans l’exploration de la ville. Je tenais à visiter le musée national de Singapour, essentiellement pour sa section « historique »… qui était fermée ! Les autres sections : photographie, mode, nourriture… étaient tout de même très intéressantes. Lorsque les derniers clients sont partis, Lydia et ses collègues se sont empressés de fermer le restaurant et nous sommes tous ensemble allés manger une fondue chinoise dans un restaurant ouvert jusqu’à 4 heures du matin. Je me demande comment des gens si petits et menus peuvent manger autant sans tomber malades : pendant deux heures, sans discontinuer, ils ont commandés des ingrédients (légumes, champignons, vermicelles, crevettes, lamelles de porc, de bœuf, d’agneau, morceaux de knack, quenelles de poissons, raviolis chinois…) qu’ils jetaient dans la marmite bouillonnante. Les deux serveuses ne parlaient pas anglais : ils échangeaient donc ensemble en mandarin (ou en cantonnais ? Zut, je ne me rappelle plus !) et Lydia me traduisait l’essentiel. Nous sommes rentrées à la maison vers les 3 heures du matin. Une excellente journée pleine de découverte !