Samedi 3 octobre : jour de transit.

3 octobre : Route vers Mysore.

Aujourd’hui : jour de transit.

3 heures 30 de train, 6 heures de bus (pour faire 210 kilomètres, soit 35 km/h !). Départ à 10 heures à Cochin, arrivée 21 heures à Mysore.

Donc pas grand-chose à vous raconter.

Dans le train j’étais dans un compartiment « sleepers » c’est-à-dire « couchettes », mais la banquette du milieu est relevée pour la journée tandis que celle du haut reste en place. J’ai cherché ma place assise sans la trouver et le contrôleur m’a désigné la couchette du haut ! J’étais sensée voyager là-haut ! Mais j’avais envie de voir le paysage. Comme il n’y avait pas de place assise (et que les fenêtres ne sont pas grandes et ne permettent rien de voir si on n’est pas assis juste à côté, je suis allée à la porte du wagon (toujours grande ouverte), assise par terre, les pieds sur le marche-pied (non, ce n'est pas dangereux : le train roule à 40 km heure et je n'étais pas la seule à le faire). Il n’y avait pas de meilleure place pour voir la vue ! Beaux paysages de rizières puis encore plus grandiose lorsque l’on s’est approché des montagnes.

Après le repas (ils servent de très bons repas dans le train) j’ai voulu faire la sieste et suis donc montée dans ma couchette. C’était très agréable, le train m’a bercé, je me suis endormie… et j’ai manqué mon arrêt !

Heureusement, l’arrêt suivant n’était pas loin. Je suis retournée en ville en taxi, qui non seulement m’a pris beaucoup trop cher (je n’avais pas le choix et il le savait) mais qui en plus m’a menti en me disant que l’on était arrivé à la gare routière alors que l’on était très loin d’y être : j’ai dû prendre un bus pour y arriver. Je ne suis encore jamais parvenue a prendre un taxi sans me faire rouler dans la farine. Dommage qu’ils soient parfois indispensables.

Les paysages pendant le trajet en bus de l’après-midi étaient différents et impressionnants : enfin la nature sauvage ! Nous avons gravi une montagne à l’aide de 27 tournants en épingle à cheveux (à chaque tournant, il était indiqué le nombre de tournants qui restaient). Les singes nous regardaient passer, assis au bord de la route. Nous avons traversé une réserve naturelle (celle de Peryar je pense mais n'en suis pas sûre) et il était sans cesse indiqué : « Attention, roulez doucement, traversée d’éléphants » ! Je me disais que les éléphants seraient bien bêtes de s’aventurer près des routes avec tout le raffus que font les voitures et les camions. Mais à la tombé de la nuit j’ai vu sous les arbres un adulte et son éléphanteau !

Demain, visite de Mysore !